Parcours d’ingénieur du son (avec Fred)

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Table des matières

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Comment devenir ingénieur du son ?

Un exemple avec le parcours de Fred !

Fabien Fons

On a aujourd’hui avec nous Fred Monestier qui est à Grenoble. Bonjour Fred.

Fred Monestier

Bonjour Fabien.

Fabien Fons

Et donc on va parler de son avec toi durant plusieurs podcasts. Peut-être pour nous permettre aux auditeurs de te situer, est-ce que tu peux nous dire un peu qui tu es, ce que tu fais ? Tu es ingénieur du son aujourd’hui mais est-ce que tu peux nous expliquer un peu ?

Fred Monestier

Avec plaisir. Bonjour à tous. Je suis ingénieur du son depuis une vingtaine d’années à peu près, principalement dans la région de Grenoble. Je me suis pas mal déplacé par période. Moi je fais du son, à peu près toutes les formes de son liées à la musique. Je dis ça parce que je fais pas de son spécialement à l’image. J’en ai fait un petit peu mais c’est pas du tout ma spécialité.

Fabien Fons

Tu fais donc plus du son lié à la musique. Ce son-là, c’est quoi pour toi ?

Fred Monestier

De l’enregistrement en studio, du mixage, du mastering et du son live également.

Fabien Fons

Des groupes de musique actuels ?

Fred Monestier

Oui, tout style de musique et tout style de groupe. Quand je dis live, c’est de la sonorisation : il m’arrive de mixer le son d’un concert pour un groupe ou pour un projet particulier. Mais le plus clair de mon temps, c’est quand même le studio : enregistrement, mixage et mastering. Ce n’est pas forcément courant, il n’y a pas beaucoup d’ingénieurs du son qui font les trois. Moi, c’est vrai que le mastering j’en fais beaucoup aussi, et souvent pour des projets dédiés à des studios de mastering.

Fabien Fons

Tu as donc vraiment ces trois pratiques — prise de son, mixage et mastering — de façon régulière.

Fred Monestier

Complètement. J’alterne entre les trois. Il y a des projets où je fais tout, d’autres où je ne fais qu’une partie : enregistrer une batterie, ou ne mixer qu’un titre.

Fabien Fons

Et on peut encore en vivre aujourd’hui ?

Fred Monestier

Oui. En province on n’est pas très nombreux à en vivre, mais c’est possible. Il faut s’adapter à l’évolution des technologies, des demandes, des projets. Le métier a changé en 20 ans, mais il existe encore.

Fabien Fons

Comment t’es arrivé là-dedans ? Tu faisais de la musique avant ?

Fred Monestier

Oui. Je pense que la “maladie du son” m’a pris très jeune. Quand j’étais enfant, dès que j’avais une boîte à chaussures, je dessinais des haut-parleurs dessus.

Fabien Fons

Ah oui ? Tu commençais par le dessin !

Fred Monestier

Oui, sans vraiment savoir ce que c’était, mais quelque chose se préparait déjà. Ensuite j’ai fait du solfège, du saxophone, un cursus d’école de musique assez classique.

Fabien Fons

C’est toi qui as voulu ou tes parents t’ont poussé ?

Fred Monestier

Non, c’est moi. J’écoutais beaucoup de musique, j’étais un grand consommateur de disques à 45 tours.

Fabien Fons

Et le saxophone, c’était ton choix ?

Fred Monestier

Oui. Mon père écoutait beaucoup de jazz, alors forcément… le saxophone. Si c’était à refaire, je ne choisirais peut-être pas cet instrument en premier, mais bon. J’ai fait du saxophone et, vers 11 ans, je suis parti en Angleterre pour un voyage scolaire. Là, je me suis retrouvé dans un concert en extérieur. Ce n’était pas le premier concert de ma vie, mais la première fois que je voyais un festival avec des consoles, des micros, du son. Et moi, du haut de mes 11 ans, je me suis retrouvé derrière la régie principale.

Fabien Fons

Et là, révélation ?

Fred Monestier

Oui, totale. C’est à ce moment-là que tout ce que je ressentais depuis longtemps a pris forme.

Fabien Fons

Tu te souviens du groupe ?

Fred Monestier

Pas du tout. C’était un voyage scolaire, on devait être en 6e. Je ne me souviens pas du concert, mais je me souviens parfaitement de la console. C’était gigantesque.

Fabien Fons

C’est la console qui t’a attiré, donc ?

Fred Monestier

Oui. Et au retour du voyage, j’ai gardé mes petites économies. J’ai préféré ne pas manger sur le bateau pour économiser et m’acheter un câble, un micro ou un casque.

Fabien Fons

Ah oui, déjà la passion.

Fred Monestier

Exactement. Et ça n’a jamais arrêté depuis.

Fabien Fons

Et le premier truc que tu as acheté, c’était quoi ?

Fred Monestier

Peut-être un magnétocassette. Ensuite, j’ai commencé à fréquenter un magasin de hi-fi. À cette époque, le CD arrivait, ça me fascinait. Et j’ai rencontré un réparateur de télé qui avait une passion cachée pour le son. Il fabriquait des enceintes qu’il louait pour des mariages, et moi, j’ai commencé à passer du temps chez lui, à apprendre, à discuter, à récupérer ses plans pour fabriquer mes propres enceintes.

Fabien Fons

T’avais quel âge ?

Fred Monestier

12 ou 13 ans.

Fabien Fons

Et t’avais déjà du matériel chez toi ?

Fred Monestier

Oui, mais je voulais vite faire de la sonorisation. J’ai fait des mariages, des discos mobiles, des soirées. Puis j’ai commencé à sonoriser des petits concerts à la MJC du coin.

Fabien Fons

Tu as appris sur le tas ?

Fred Monestier

Oui. J’étais au collège, et tout mon temps libre passait dans la musique.

Fabien Fons

Tu composais déjà ?

Fred Monestier

Oui, très vite. J’ai toujours préféré créer ma musique plutôt que de jouer celle des autres. J’ai eu un petit clavier Yamaha PSS, une sorte de mini workstation numérique avec rythmes intégrés.

Fabien Fons

Et tout ça, c’était bénévole au début ?

Fred Monestier

Pas toujours. Parfois, je me faisais payer un peu. Par exemple, à la MJC de Voiron, je sonorisais des concerts chaque week-end dans une salle qui s’appelait “Atmosphère”.

Fabien Fons

T’avais quel âge ?

Fred Monestier

14, 15 ans.

Fabien Fons

Et les gens étaient contents ?

Fred Monestier

Pas toujours. J’apprenais. J’ai eu des expériences difficiles : par exemple un duo violon-accordéon où j’ai découvert le Larsen. Le musicien principal était un peu rentré dedans, mais ça m’a appris à écouter les autres, à apprendre d’eux.

Fred Monestier

Petit à petit, j’ai commencé à comprendre comment les autres travaillaient. J’ai consacré tout mon temps libre à ça jusqu’au lycée, puis j’ai fait un BTS audiovisuel.

Fabien Fons

Logique ! Et avec le recul, tu y as beaucoup appris ?

Fred Monestier

Oui. À 18 ans, j’avais déjà pas mal d’expérience. Le BTS m’a apporté surtout les bases physiques du son et la possibilité de manipuler du vrai matériel : des micros, des équipements professionnels, et de comprendre les différences entre tous ces outils.

Fabien Fons

C’était à Villefontaine ?

Fred Monestier

Non, à Roubaix. À l’époque, il n’y avait que quatre BTS audiovisuels publics en France. Il y avait 660 candidats pour l’option son, et ils prenaient huit élèves.

Fabien Fons

Et tu faisais partie des huit. Tu devais être bon !

Fred Monestier

Pas forcément à l’école, mais j’avais un dossier solide : beaucoup de stages, de projets, d’expériences concrètes. J’étais motivé.

Fabien Fons

Et tu jouais toujours de la musique ?

Fred Monestier

Oui, bien sûr. J’avais des groupes, je faisais des concerts en tant que saxophoniste. Puis je me suis mis aux claviers, à la programmation, aux MPC. La synthèse sonore me passionnait déjà.

Fabien Fons

Et à un moment, tu as dû choisir entre être musicien ou ingénieur du son ?

Fred Monestier

Pas vraiment. Le son m’intéressait avant tout, mais sous l’angle musical. J’ai appris la technique, la physique du son, mais ce qui me plaît, c’est ce que le son apporte à la musique. Le son pour le son, ce n’est pas intéressant. Et la musique sans le son n’existe pas. Donc je n’ai jamais eu à choisir.

Fabien Fons

Tu fais toujours les deux ?

Fred Monestier

Oui. J’adore produire, composer, jouer. Mais mon métier, c’est le son. Et pour moi, il n’y a pas de barrière entre ingénieur du son et musicien. On vise le même but : faire de la bonne musique. Mon instrument à moi, c’est la console, les micros.

Fabien Fons

Et après le BTS ? Tes premières expériences pro ?

Fred Monestier

J’ai fait plusieurs stages passionnants : un en sonorisation dans une grosse boîte à Lyon, un autre en studio. Puis la voie classique après un BTS à l’époque, c’était Radio France.

Fabien Fons

Ah, donc tu as postulé à Radio France ?

Fred Monestier

Oui. J’ai été embauché, mais la veille du début, j’ai refusé le poste.

Fabien Fons

Pourquoi ?

Fred Monestier

Parce que le job consistait à faire du journal parlé, des émissions quotidiennes pendant dix ans avant de pouvoir toucher à France Musique. J’ai compris que ce n’était pas ce que je voulais. Le son là-bas était figé : le micro réglé une fois pour toutes, le technicien ne faisait qu’ouvrir et fermer. Moi, je voulais “faire du son”, pas appuyer sur des boutons.

Fabien Fons

Et tes parents, ils ont réagi comment ?

Fred Monestier

Ils m’ont toujours soutenu. Sans ça, je n’aurais jamais pu faire ce métier.

Fabien Fons

Et tu as quand même fait de la radio ?

Fred Monestier

Oui, à Radio Brume, une radio associative. C’était loin de Radio France, mais j’y ai rencontré plein de musiciens et de passionnés. Mon réseau professionnel d’aujourd’hui vient de cette période.

Fabien Fons

Tu faisais quoi là-bas ?

Fred Monestier

J’étais technicien radio. Je faisais de la technique, des heures d’antenne, et je m’occupais de l’habillage sonore avec Sound Forge pour créer les premiers jingles.

Fabien Fons

Ah oui, Sound Forge, je m’en souviens.

Fred Monestier

Oui. Ensuite, j’ai fait ça deux ans, puis je suis parti comme régisseur d’une salle de spectacle en Haute-Savoie. Là, j’ai remis les mains dans la sonorisation, dans le spectacle vivant.

Fabien Fons

Tu faisais aussi la lumière ?

Fred Monestier

Oui, un peu. Ça m’a permis de voir comment s’organisent les gros événements, les tournées, les logistiques d’artistes. C’était formateur. Et surtout, j’ai rencontré des gens d’une boîte de sonorisation à Annecy, qui ont commencé à me faire bosser régulièrement.

Fabien Fons

Tu faisais encore ça en plus de ton travail principal ?

Fred Monestier

Oui. Puis je suis devenu intermittent et j’ai travaillé surtout avec eux.

Fabien Fons

Et tu sortais déjà des disques à ce moment-là ?

Fred Monestier

Oui. En tant que musicien. Un vinyle même. Le label qui l’a sorti voulait monter un studio de restauration sonore pour remasteriser d’anciens enregistrements destinés au marché japonais.

Fabien Fons

Super projet.

Fred Monestier

Oui, passionnant. C’est là que j’ai découvert le mastering. J’ai travaillé avec des studios parisiens comme Translab, la Diam’s… J’ai observé beaucoup de grands noms du mastering, et j’ai énormément appris.

Fabien Fons

Tu avais un mentor ?

Fred Monestier

Non, mais j’étais curieux. J’allais à Paris pour les gravures vinyles, je regardais les pros travailler. De retour à Grenoble, j’ai monté une petite structure de mastering et de restauration sonore.

Fabien Fons

Et ça marchait ?

Fred Monestier

Oui. En parallèle, le label produisait aussi des disques d’artistes. Donc le studio était un peu hybride : d’un côté le mastering, de l’autre des enregistrements de musique électronique.

Fabien Fons

Là, tu étais vraiment dans la production.

Fred Monestier

Complètement. Et depuis mes 11 ans, j’avais accumulé du matériel. Chaque fois que j’avais un peu d’argent, j’achetais quelque chose : un micro, un effet, une console.

Fabien Fons

Et tu stockais tout ça chez tes parents ?

Fred Monestier

Oui. Je trimballais mon matos quand j’en avais besoin pour enregistrer.

Fabien Fons

Tu as gardé des trucs de cette époque ?

Fred Monestier

Oui. Par exemple, j’ai encore un vieux délai Roland SDE-2000 que j’avais acheté à 12 ans. Un ingénieur du son me l’avait conseillé sans que je sache ce que c’était vraiment. Et il avait raison : ce son-là, tu ne le trouves nulle part ailleurs.

Fred Monestier

C’est un appareil qui ne vaut plus grand-chose aujourd’hui, mais son caractère sonore est unique. Et oui, je l’utilise encore.

Fabien Fons

Donc tu étais devenu freelance à ce moment-là ?

Fred Monestier

Oui. Je faisais des disques, des mixages, de la sonorisation. À cette époque, les grands studios commençaient à souffrir économiquement, l’informatique arrivait, les artistes devenaient plus autonomes. J’étais souvent en déplacement avec mon matériel : parfois dans un vrai studio, parfois dans une maison ou une salle.

Fabien Fons

Et tu mixais où ?

Fred Monestier

Où je pouvais. Chez mes parents, dans une pièce improvisée avec des matelas pour l’acoustique. Et je livrais les disques comme ça.

Fabien Fons

Et certains de ces projets t’ont fait connaître ?

Fred Monestier

Oui. À l’époque, il y a eu le groupe MIG avec la chanteuse Jazzya Satour. On était dans la mouvance trip-hop à la française, à la période de Portishead et Morcheeba. Le projet a eu un bel écho national. Comme j’avais produit leur premier album, ça m’a ouvert beaucoup de portes.

Fabien Fons

Lesquelles, par exemple ?

Fred Monestier

J’ai travaillé avec Gnawa Diffusion, dont j’ai réalisé et mixé un album, puis avec des groupes comme SinsemiliaPeps, et d’autres artistes locaux. À partir de là, le travail n’a plus jamais cessé.

Fabien Fons

Et tout ça, sans publicité ?

Fred Monestier

Oui. Je n’ai jamais fait de promo. Pendant des années, c’était uniquement du bouche-à-oreille. Quand tu bosses avec un groupe de dix musiciens, il suffit qu’un seul parte dans un autre projet et reparle de toi. C’est comme une toile d’araignée qui s’étend.

Fabien Fons

Et sur le plan technique, tu as connu toutes les révolutions du son.

Fred Monestier

Oui, clairement. Au BTS, on enregistrait encore sur bande. Les ordinateurs arrivaient à peine. Le premier Mac — le Mac SE, puis le Mac Classic — servait uniquement au MIDI. Il ne pouvait pas enregistrer de l’audio, mais il relisait une séquence d’un clavier.

Fabien Fons

C’était déjà une révolution.

Fred Monestier

Oui, pour l’époque, c’était fou. Le Mac coûtait environ 11 000 francs, soit près de 1 700 euros, pour faire très peu de choses. On travaillait encore avec des magnétos à bande.

Fabien Fons

Et après ton BTS, tu es passé à l’informatique ?

Fred Monestier

Oui, assez vite. Il a fallu tout réapprendre.

Fabien Fons

Et ça t’a plu ?

Fred Monestier

Oui. Pour moi, l’ordinateur n’est qu’un magnétophone moderne. Le micro, le préampli, la conversion analogique-numérique : les fondamentaux n’ont pas changé. L’informatique n’est qu’un outil supplémentaire. Mais c’est ce qu’on enregistre, la musique, qui fait tout.

Fabien Fons

Quand tu accueilles un artiste aujourd’hui, comment tu travailles ?

Fred Monestier

Je prends du temps avant tout. Avant d’enregistrer quoi que ce soit, il faut discuter, écouter leurs démos, les voir en répétition, comprendre leurs attentes et voir si humainement, ça colle. Ensuite, je leur fais des propositions concrètes, et on écoute ensemble. Parce que dans ce métier, il faut écouter avant de parler.

Fabien Fons

Et quand tu fais uniquement du mixage ?

Fred Monestier

C’est différent. Là, je peux travailler à distance. Mais quand je fais toute la production, je veux cette phase humaine avant tout.

Fabien Fons

Le fait que tu sois musicien, ça t’aide ?

Fred Monestier

Énormément. Je pense qu’on ne peut pas vraiment faire du son sans musique. Je ne parle pas d’être virtuose, mais de comprendre ce que la musique exprime. Pour moi, le son et la musique sont indissociables.

Fabien Fons

Tu ne fais pas de son à l’image ?

Fred Monestier

Non. Je ne fais que du son musical. Le mixage, c’est une forme d’arrangement. Avec l’expérience, j’ai compris que les problèmes dans un mix viennent souvent de l’arrangement, pas de la technique. Tout est lié : le son, les instruments, les musiciens.

Fabien Fons

Les plugins, les EQ, les compresseurs, tout ça n’est qu’un outil.

Fred Monestier

Exactement. Ce sont des outils au service de la musique.

Fabien Fons

Et le matériel, aujourd’hui ? Tu es satisfait de ce que tu as ?

Fred Monestier

Je trouve la période passionnante. Les outils numériques sont devenus excellents. Mais contrairement à ce qu’on a voulu nous faire croire, ils n’ont pas remplacé l’analogique. Ce sont deux mondes différents, complémentaires. L’avenir, c’est leur combinaison.

Fabien Fons

On en reparlera sûrement dans un autre podcast.

Fred Monestier

Avec plaisir.

Fabien Fons

Et alors, pour quelqu’un qui voudrait se lancer aujourd’hui comme ingénieur du son, tu dirais quoi ? C’est encore possible d’en vivre ?

Fred Monestier

Oui, bien sûr. Mais il faut le faire pour les bonnes raisons. Pendant un temps, entre la crise du disque et la généralisation du home studio, beaucoup de musiciens ont cru qu’ils n’auraient plus besoin de professionnels du son. Cette période a été compliquée, mais on en est sorti.

Aujourd’hui, il y a de la place pour ceux qui sont passionnés et investis.

Fabien Fons

Et quelles seraient ces “bonnes raisons” dont tu parles ?

Fred Monestier

Il ne faut pas faire ce métier pour l’argent. On peut gagner sa vie, oui, mais la vraie motivation, c’est la passion du son, de la musique, des rencontres humaines. Il faut aller là où le son se fait : dans les studios, sur les plateaux, observer les autres, se nourrir de leur expérience.

Fabien Fons

Tu veux dire qu’il faut être curieux de tout ?

Fred Monestier

Exactement. Ce métier s’apprend beaucoup par l’observation et la pratique. Regarder les autres travailler vaut souvent plus que dix livres de technique.

Fabien Fons

Et toi, c’est quoi qui te motive encore après toutes ces années ?

Fred Monestier

Les gens. Les artistes, les rencontres, la confiance qui s’installe en studio. La musique, c’est un prétexte magnifique pour partager des moments d’intimité et de création avec d’autres. C’est ça, le moteur.

Fabien Fons

C’est une chance de faire ce métier, finalement.

Fred Monestier

Oui. Et j’y crois autant qu’à mes débuts. J’ai toujours la même passion qu’à 11 ans. C’est un métier exigeant, mais extraordinaire.

Fabien Fons

Fred, merci pour cette première interview, ce premier podcast. On aura l’occasion de se revoir régulièrement pour aborder plein de thématiques autour du son et rencontrer d’autres invités.

Fred Monestier

Avec plaisir, Fabien. À très bientôt.

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